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Un pont d'or

Un pont d'or

Le port ? Ça n'existe plus. On décharge les bateaux en moins de vingt-quatre heures, les marins n'ont plus le temps de tirer une bordée. Les filles, si elles n'avaient pas leur clientèle de bourgeois vicelards, elles ne feraient pas leurs frais. Et les jeunes s'arrangent entre eux, c'est les filles de famille qui trinquent.

Les harengs ? Il n'y en a plus, bien sûr, et, sur le Cours, si vous rencontrez plus de trois douzaines de tapins, je vous paie le champ', moi !