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Fantaisies Hoffmaniennes - 1

EAN : 9782955154458
ISBN : 978-2-9551544-5-8

Fantaisies Hoffmaniennes - 1

Transformations, Visions, Elixirs, Ombres, Pactes, Violons, Metempsychoses et autres choses.

Recueil de trente-cinq nouvelles fantastiques dans le goût d’Hoffmann, connues, oubliées ou inédites : de pactes en ombres ou reflets perdus, visions, folie, métempsychose, magnétisme, âmes volées, objets animés, sonates, violons enchantés, musiques du diable et autres figures de la littérature fantastique de l’époque romantique.

De 1813 à 1875, deux volumes de textes de E.T.A. Hoffmann, Adelbert von Chamisso, Alphonse Brot, Samuel-Henry Berthoud, Guy de Maupassant, Honoré de Balzac, Gavarni, Hans Christian Andersen, Jules Verne, Jules Janin, Aloysius Block, Emile Morice, Abel Hugo, Edouard de Puycousin, Léon de Wailly, Robert MacNish, Charles Rabou, S. Duffau, Théophile Gautier, ainsi que deux textes inédits provenant d’un manuscrit anonyme du milieu du XIXe siècle.

Définition. Fantaisies musicales : pièces musicales de forme libre. Fantaisies littéraires : œuvres dans lesquelles l’auteur donne libre cours à son imagination.

« Vous êtes assis dans un grand fauteuil, les pieds sur les chenets ; près de vous votre table de travail ; sur un tabouret votre chien ou votre chat ; vos chaises rangées à leur place ordinaire ; vos rideaux fermés ; dans l’alcôve, votre lit déjà prêt et la couverture faite ; dans les chambres voisines, vous entendez aller et venir les gens de la maison, dans la rue, rouler les voitures ; partout enfin vous êtes entourés de choses et de bruits qui vous rappellent la vie de famille, le monde, la civilisation. Où la fantaisie pourrait-elle trouver à se nicher ? Où va-t-elle se placer ? Où ? sous votre bonnet de coton même que vous venez d’enfoncer sur vos deux oreilles en vous mettant au lit. C’est là qu’elle s’établit pour troubler vos idées et fasciner vos regards. Voyez, voici déjà dans votre feu des images de toutes sortes de choses, des maisons, des châteaux, des clochers étincelants qui grandissent, grandissent à vue d’oeil, puis des pétillements singuliers ; vous levez les yeux au plafond ; quels bizarres reflets, ou plutôt quelles figures étranges y flottent entrelacées ! Comme tout tremble et s’agite dans votre chambre ; et là-bas, dans ce coin, près de ce meuble qu’on ne dérange jamais, il y a, est-ce une erreur, une illusion ? non, il y a quelque chose qui brille : ce sont comme deux yeux ! ils vous regardent ! Chut. Vous entendez marcher ! c’est un bruit de pas !... » (Choix de Contes, Nouvelles et Fantaisies d’Hoffmann, article de Saint-Marc de Girardin in Journal des Débats, 17 juillet 1829.)